

Nymphea’s Survey
spectacle vivant
[@]
Les Invisibles , Tryptique
conception création coordination vidéos et réalité virtuelle Carole Brandon,
assistée de Alice Baradat, designeuse vidéo et modélisation 3D
Sylvie Santi a imaginé un spectacle déclinable en plusieurs formes en fonction des lieux de représentations dont un triptyque compose la structure (Filipou pour les petits, Robot Mon Autre en duo avec un bras articulé de l’entreprise Staübli et Les Multiples dans sa version la plus complète).
Si le Filipou est un personnage invisible farceur qui nous initie aux mondes des Invisibles, le Robot matérialise physiquement , en tant qu’entité programmée et industrielle, les difficultés communicationnelles de mondes séparés et souvent inconnus. Le robot n’est pas rencontré ici dans son usage machiniste mais dans ses potentiels créatifs.
Le Filipou nous parle d’autres univers (qui concernent autant nos sensations, nos émotions, nos croyances, nos méconnaissances, notre imaginaire, nos capacités vibratoires….). Le robot nous interroge sur notre fugacité, notre éphémérité, notre mort, notre vivant d’être humain et les limites ou intérêts des nécessités technologiques actuelles.
L’espace de la VR de l’œuvre Nymphea’s Survey représente l’espace intérieur du robot (sa tête, son programme), traduit de manière sensible et non programmatique ou algorithmique. L’univers intérieur du robot stocke des bulles d’enregistrements de ce qu’il a vu (les billes vidéo) filmées en 360 à vision thermique et un espace sans repères orthonormés, composé de matières organiques (voiles, filet en filaire, blancheur, ombres, couleurs, fils…) ; celles-ci apparaissent comme une traduction sensible des langages et bases de données habituelles (dans un robot) car incompréhensibles à la plupart d’entre nous. De cet espace intérieur du robot, seul le danseur peut en révéler l’existence (il porte le casque VR) et naviguer : ses cheminements sont matérialisés par un fil rouge.
Sofiane Distante danseur hiphop
Enzo Fumex beatboxeur

