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i love the way you feel

un paysage panoramique infini constitué d'images postées par des internautes, se recouvre du texte associé à ces images. Comme une carte postale collective où le texte se mêle aux images instantanément défilent sous nos yeux.

net art

oeuvre en ligne

Denton Dallas 2013

Workshop In College of Visual Arts & Design University of North Texas Denton 

Conception Carole Brandon / développement Florent Di Bartolo

logiciel flash

Video from the students of Video & 3D classes - Photographies Carole Brandon

art and video class et 3D class de Jenny Vogler

Oeuvre en ligne sur le site de la revue So Multiples (désormais inactive)

Dans l'oeuvre I love the way you feel, j'ai décidé de photographier en panorama le paysage naturel typique d'Annecy, le lac et les montagnes (celui que l'on retrouve facilement sur internet) ; un panorama par mois de septembre à avril 2012 date de ma rencontre avec les étudiants de Denton.

Chaque étudiant doit, à partir de sa vidéo, se connecter avec son voisin de gauche et de droite (placés dans l'espace de la classe). Leurs vidéos semblaient contenir 

une part importante de leur histoire personnelle (trajet maison université, maison disparue, jardin, place…) mais rien n'était visible à l'image (cela leur paraissait évident mais aucun indice ne me permettait de comprendre leurs choix).

En travaillant sur le lien avec leurs voisins, les étudiants ont d'une part affirmer leur message mais d'autre part totalement "affectés" leurs images. Comme les mots ajoutés sur mes photographies.

La rencontre avec l'Autre est un équilibre instable, un oscillement entre le décor et son propre corps. Entre le visible et le sensible……

Ce que nous perdons lors de la rencontre, nous le gagnons en matérialité, en espaces, en virtualités.

lorsque le spectateur-utilisateur se déplace sur le panorama visible au centre de l'écran d'ordinateur, la place de sa souris permet à la fois l'affichage de données strictes de la prise de vue (lieu, date, heure) de l'image des étudiants et de la mienne : elles encadrent comme une fine ligne d'horizon dédoublée en haut et en bas le point de vue central celui de l'image et du son. Son déplacement dévoile en même temps les différentes couches d'images et toutes les informations qui permettent de qualifier les différents lieux. 

Il peint en lignes et tâches, son geste laisse des traces et entaille les vidéos en révélant le dessous l'autre côté (de l'océan?). les retraits ajoutent de la nouvelle matière. 

Il dessine une carte (qui n'est pas la représentation et traduction visuelle bidimensionnelle d'un espace) mais une forme d'informations unique dépendant de ses déplacements dans l'image.

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